Bienvenue dans ce quatrième et dernier épisode des « Cahiers de vacances de Tonton Mathias », sur le thème du développement personnel et de l’introspection. Alors oui, je sais, machin bidule « Mais Tonton, Septembre ce ne sont plus les vacances », et autres choses qui pourraient vous venir à l’esprit. Ben voilà #people, ça arrive, mon actu personnelle était assez chargée ces dernières semaines, et j’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup médité sur cet article avant de vous l’écrire.
D’un parce que je n’était pas forcément dans la bonne humeur (oui ça m’arrive) et de deux parce que je n’ai cessé de me demander ces deux dernières semaines, à propos de cette fameuse actualité personnelle, « Est-ce que j’ai vraiment fait de mon mieux ? Est-ce que j’ai donné tout ce que pouvais donner ? Est-ce que j’ai vraiment fait tout ce que je pouvais faire ? ».
La réponse aux trois questions étant un big Oui, me revoilà !
Avant de commencer, avertissement habituel, je ne suis pas professionel de santé ni coach de vie, ce que je raconte n’engage que moi et ces billets sont rédigés dans un esprit de partage. Si en lisant ces articles vous constatez que vous avez besoin d’une aide ou d’un appui plus poussé parce que vous n’allez pas « bien », ou que quelquechose est profondément dérangé dans votre existence et vous empêche d’avancer, je vous invite à prendre rendez-vous et à consulter les personnes adéquates (professionnel de santé, hein, pour ceux qui pensent à leur séancier favori…): la dépression et le burn-out ça n’arrive pas qu’aux autres.
Bref 🙂 Are you ready for the last chapter ? #LetsGo !
Toujours faire de son mieux: l’évidence pas si évidente que ça.
Faire de son mieux, dans l’absolu et c’est comme cela que je le comprends, c’est aller au bout d’une action de la façon la plus exhaustive et la plus complète possible. C’est aussi solliciter l’ensemble des moyens à sa disposition pour que l’accomplissement de cette action soit le plus proche possible de ce que nous envisageons comme étant « la perfection ».
Vous le voyez, moi aussi je l’ai vu tout de suite, il y a un biais intrinsèque à cet accord: la définition du « mieux », lorsqu’elle n’est pas formulée par un tiers (objectif, demande, échange) est propre à tout un chacun (et je vous renvoie au passage à l’accord précédent « Ne faites jamais de suppositions« ).
En allant au bout de la réflexion, nous sommes dans deux cas de situation : premier cas, l’action ou la pensée implique/impacte/concerne des personnes extérieures à soi, dans ce cas, pas de mystères, posez des questions avant d’agir ou d’aller plus loin ! Parfois, le mieux, c’est de ne rien faire et fort de ce constat, faire le choix de passer à autre chose.
Second cas, l’action ou la pensée ne concerne que vous et votre progression personnelle. Vous allez peut-être être surpris, mais mon point de vue reste le même: posez vous des questions avant d’agir ou d’aller plus loin ! Et oui, vaut mieux un bon fait bien fondé, à l’ancienne, que dix milles suppositions fausses, et cela vaut pour soi aussi.
L’idée profonde de cet accord est, au final, de ne pas laisser de choses en suspens, de questions intérieures non résolues et d’éliminer au maximum les regrets.
Avoir fait de son mieux: élément clé de l’accomplissement personnel
Au final, considérons la chose d’un autre point de vue: que se passe-t-il lorsque l’on ne fait pas de son mieux ? #NoBullshit, dans 80% des cas, franchement, pas grand chose. En tout cas, pas tout de suite: ce que l’on laisse en suspens vient TOUJOURS nous retrouver… Donc, la plupart du temps, effectivement, sur le coup, bon ben ça va être « I bon konsa » (c’est suffisant) et puis on donne son dos au truc et on continue sa vie.
(…) que se passe-t-il lorsque l’on ne fait pas de son mieux ? #NoBullshit, dans 80% des cas, franchement, pas grand chose. En tout cas pas tout de suite (…)
Sauf que, ce fameux « I bon konsa » va s’avérer ne pas être si bon que ça.
Deux cas de figure: soit après coup, suivant comment chacun est fait, nous pouvons nous retrouver à continuer à penser à cette chose en s’en inquiétant et en n’étant pas satisfait, donc à y consacrer la même charge mentale que si nous étions encore en train de réaliser la chose alors que normalement l’action est terminée; soit, même si nous n’y pensons plus, cette chose, n’étant pas finie, va revenir d’une façon ou d’une autre sur notre chemin pour nous forcer à la traiter de nouveau.
Donc au final tant que nous n’avons pas « vraiment » fait de notre mieux, nos demi choix et demi actions continuent d’une façon ou d’une autre à nous hanter.
Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais pratiquant un métier où le « maché kochi mè maché kan mèm » est quasiment une règle professionnelle (faute de temps/moyens, au choix), l’exercice du faire de son mieux est particulièrement important.
Je pratique une question clé, qui me permet de m’y retrouver et de fermer petit à petit les choses en suspens: « Est-ce que, avec les moyens dont je disposais (incluant les demandes que j’ai faites), j’ai personnellement fait tout ce que je pouvais faire pour réaliser cette tâche afin qu’elle remplisse pleinement son objectif premier ? ».
Tant que la réponse n’est pas oui, perso, je ne lache pas l’affaire parce que, et je le précise, pour moi, ce n’est pas fini.
Fort de la satisfaction d’avoir fait de son mieux, chacun peut progresser: il se peut que le « mieux » donné ne soit pas le « mieux » attendu. Mais ce n’est pas grave !
Dans la plupart des cas, il n’y a pas mort d’homme et, à l’extrême, quand bien même, à ce moment là vous aviez quand même fait de votre mieux. Le tout est de laisser ce qui est passé et terminé derrière soi et, fort d’avoir fait de son mieux, s’ouvrir et s’enrichir de cette expérience pour aborder le présent différemment: qu’ai-je à apprendre ? La dernière fois j’ai fait ça mais aujourd’hui, avec ce que j’ai appris, si cette situation se présente de nouveau, je saurai faire « mieux », je saurai réagir/agir de façon plus adéquate, je saurai analyser la situation différemment, je saurai acquérir / retrouver, ce qui m’aura manqué la fois d’avant.
En conclusion: les mots de l’auteur
Cette fois-ci, je vous épargne volontairement un exemple sur la vie d’entreprise, de mon point de vue la façon dont j’ai abordé le thème vous permet de vous projeter dans vos situations professionnelles quotidiennes autour de cette notion de « mieux ». Ce que vous en faites vous appartient.
Source d’inspiration, les supersouls sundays d’Oprah Winfrey, où Don Miguel Ruiz explique lui même ce qu’il souhaitait partager en formulant cet accord.
La prochaine fois, promis, on parle d’autre chose 😉
Je souhaite sincèrement que cet arc de quatre articles vous aura permis d’aborder, d’effleurer le domaine du développement personnel et surtout, dans votre quotidien, vous aura donné des clés, des axes, des éléments supplémentaires pour être plus en paix avec la meilleure version de vous mêmes, pleins, heureux, chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Une à la fois.
C’est tout pour moi, bonne semaine à tous et toutes #WithLove #ByTontonMathias
Crédits photos et video
Image couverture – https://www.ecranlarge.com/films/news/1091816-pour-dwayne-johnson-un-superman-noir-est-tout-a-fait-possible-a-lavenir