Hello people, c’est votre tonton favori qui revient après X mois d’absence. Un peu de life update pour ceux qui ne me suivent pas sur Insta (tontonmathias97 ;)), j’ai passé une nouvelle période d’introspection. Période avec ses hauts et ses bas, entourée de mouvements importants tant au niveau perso (ça vous avez l’habitude hein) qu’au niveau pro (ça pour le coup c’est un peu plus nouveau).
Du coup, depuis le début de la semaine, j’ai une inspiration sur le sujet et je vous partage ce texte en souhaitant qu’il aide autant ceux et celles qui se préparent à une séparation que ceux qui la traversent en ce moment. L’effet escompté: un effet cathartique, pour t’aider à te sentir mieux vis à vis des évènements qui traversent ta vie en ce moment, à les embrasser et à les chérir, aussi douloureux soient-ils, car ils t’ont rendu(e) différent et ramené, en quelque part, à ta quête individuelle de sens.
L’euphorie des débuts
Si quelqu’un me l’avait raconté il y a quelques années en arrière, jamais je ne l’aurais cru, tellement les évènements qui ont permis notre rencontre étaient improbables. D’abord respectivement une idée puis un besoin, puis une recherche intense et réciproque ont conduit nos routes à se croiser après, de part et d’autres, des « essais » mais rien de concret.
Et puis via une annonce, puis un, puis deux, puis trois rendez vous, et au fur et à mesure la magie opère et au fur et à mesure nous nous découvrons et nous faisons confiance. J’ai des défauts, tu en as aussi, mais c’est cool, ce n’est pas insurmontable et de toutes les façons, nous savons très bien que ce ne sera pas pour la vie, même si nous nous surprenons à y rêver parfois.
Oui ce serait chouette avec toi je me dis, sans vraiment te l’avouer et en jouant l’inaccessible, le « mercenaire blasé » qui a vu, qui a vécu, mais qui au fond de lui aspire à une routine bien rangée. Tes attentes sont grandes mais c’est fou comme elles sont dans ce que je sais faire et ce à quoi j’aspire. En vrai, au début, nous nous sommes aimés vite et tout allait bien.
Jusqu’à ce que…
Seulement les gens changent, et à vouloir préserver l’autre parfois on ne lui dit pas tout. Je n’avais pas besoin non plus de tout comprendre, juste ce qu’il me fallait pour faire ce que tu attendais de moi, ces choses qui nous auraient rendu tous les deux heureux.
Mais voilà, il a fallu composer avec les gens toxiques, abimés qui trainaient déjà là, les habitudes que ces personnes avaient imprimées sur toi, leurs contre-sens, leur venin. J’arrivait aussi avec mon lot de fiel que j’avais soigneusement scellé, issu de ma relation précédente. Elle n’était pas toi, ok, mais franchement au final vous vous ressemblez de plus en plus dans votre fonctionnement.
Ce qui me donne l’impression, peut-être à tort, de revivre la même chose mais en pire. Je te l’ai dit, peut-être mal, peut-être avec mes mots et avec l’écho de mes maux, mais le résultat est que nous hurlons respectivement dans le désert, l’écho de nos voix nous revenant au visage dans ce dialogue de sourds qui progressivement s’installe.
Pourtant j’aime tout ce que je fais avec toi, pourtant je t’aime tout pareil même si tu as changé de maquillage et de coupe de cheveux, même si tu t’es mise en tête que tu dois faire un régime, même si tu ne ressemble plus à celle que j’ai rencontrée. Même si tu as changée, je te trouvais encore belle, et j’avais encore envie de t’accompagner.
Mais là c’est trop : ces relents malfaisants que j’abhorre, qui pourrissent au fond de tes tiroirs, qui abusent de ta bonté et avec qui tu fais du sentiment, de la « bienveillance », j’ai finit par comprendre que tu es volontaire et que c’est sciemment tu entretiens ces relations.
Quelles qu’en soient les raisons, le fait même me suffit. Trop c’est trop.
Partir sans se faire (trop) mal
Nous avons fini par y arriver, à ce fameux « Il faut qu’on parle ». Et nous avons parlés, posé les constats, tracé des options, exprimé nos souhaits, nos attentes. Tu m’as proposé qu’on arrête, mais que je continue à passer m’occuper de ton jardin, que je continue à habiter dans ta maison et à faire des tâches que tu trouves que je fais bien.
Mais sans la considération, sans la possibilité de te tenir la main pour que nous continuions à grandir ensemble, sans ces moments d’écoute et de partage que nous avions, ces expériences que nous prenions le risque de faire ensemble. Donc clairement, je t’ai dit non. Même si ça me déchire, même si je me sens chez moi auprès de toi, même si j’avais rêvé qu’un jour on me fasse autant confiance, je te dis non.
Parce qu’aujourd’hui, par ta proposition, tu ne me respectes pas. Ou alors si tu me respectes, tu ne peux pas faire autrement, et, tristement, tu ne me considères pas assez pour avoir envie de vouloir essayer de faire autrement.
Qu’aurais-je donc à attendre de plus ? Même si mon absence laissera un vide, si ce n’est que ce que tu m’as proposé de continuer à faire qui t’intéressait, peut-être que j’ai faux et que je me suis bercé d’illusions dès le départ.
Donc d’un commun accord on se sépare. Ok, et en se respectant autant que possible. Mais j’ai peur. Peur que tu deviennes une furie échevelée. Peur parce que je n’ai pas envie de te nuire ou de te faire du mal. Mais si je dois me défendre je le ferai. Si tu m’y pousses, je le ferai sans état d’âme, dans toutes les extensions de ce que tous les cadres légaux prévoient.
Mais en vrai, tu veux dire quoi ? Pourquoi t’as écrit ça ?
La tournure du texte est bizarre hein ? Alors c’est sorti brut, entre ma pause de midi et deux, et alors que je méditais sur ma vie actuelle, j’ai pu faire un parallèle étrange entre ce que l’on peut vivre dans une histoire d’amour qui se passe mal, et ce que l’on peut vivre dans une histoire pro (entreprenariat et/ou salariat confondu) qui se passe mal.
Et au final, j’en arrive à la conclusion de me dire que ce sont les mêmes ressorts émotionnels qui sont à l’œuvre, tout ce qui fait notre beauté, mais aussi tout ce qui peut nous amener dans les abysses de la dépression et du manque d’estime de soi.
(…) Les « ami(e)s » rassis, kassos et pervers qui pompent l’énergie peuvent être remplacés par une noyau d' »historiques hystériques ascendant langue de pute » rabougris et dans une fragilité mal-placée permanente (…)
Si tu reprends le texte en mettant une entreprise à la place de l’un ou l’autre des protagonistes, ça prend aussi son sens. Les « ami(e)s » rassis, kassos et pervers qui pompent l’énergie peuvent être remplacés par une noyau d' »historiques hystériques ascendant langue de pute » rabougris et dans une fragilité mal-placée permanente.
Et non ce n’est pas un drame. Parce que pour être bien, il faut penser à soi. Et c’est difficile d’être bien avec une personne qui se sent mal et qui n’a pas réglé ses traumas. Régler un trauma, c’est le regarder objectivement et en face : rien n’arrive sans raisons et c’est extrêmement rare que l’on aie tous ou aucun tort. La vérité est souvent entre les deux. Et ce qui TE concerne, tu PEUX agir dessus.
Parce que c’est toi, parce que tu peux, parce que tu t’aimes, et si tu t’aimes tout est possible ! #WithATchoLove #ByTontonMathias