Salut à tous, c’est votre tonton préféré qui revient, sous un format où, je vous l’avoue, je suis beaucoup plus à l’aise: l’écriture ! Oui parce que les live, bon, ça va bien deux secondes, ça permet effectivement de transmettre plus d’émotions que dans un texte écrit mais, perso, ce n’est pas forcément ce que je préfère et je ne nourris pas la conviction (heureusement :D) d’avoir sur ce point un quelconque talent #SiJetaisInfluenceurSaSeSaurait.
Donc à l’approche du Carnaval et de la Saint-Valentin (humm, doux mélange, c.f une vidéo de @gsl257 que j’ai vue dans le temps mais que je n’arrive plus à retrouver, les initiés verront laquelle…) l’inspiration frappe à ma porte comme ton ex enragé(e) à 1H du matin.
Les quelques précautions d’usage: je ne suis ni thérapeute, ni coach de vie, ni spécialiste en sciences cognitives et ce texte reste un point de vue à prendre comme il est: un moment ouvert invitant à la réflexion et, je l’espère à l’évasion.
Bienvenue à bord, c’est parti pour un voyage en plusieurs escales au pays de l’Amour !
Amour, amour, c’est bien mignon, mais déjà, de quoi on parle ?
Bon, déjà, là, faut poser le contexte.
Toi cher lecteur/lectrice qui t’attends à ce que je parle de mièvreries romancées ou tout sent bon la rose et où Kevin met enfin des paillettes dans la vie des gens, tu risques d’être un peu déçu(e) (mais pas trop quand même 😉 ).
A toi aussi, qui t’attend à retrouver de l’amour sauvage dans une ambiance de cris, d’extase et de sueur, rappelles toi que le contenu du site est accessible à tout âge: #APaOnVidéCarnavalMada, mais j’essaierai quand même de penser à toi (when it’s sweet yo, what yuh say ? Feeeevaaaaah :D).
Donc du coup je vais plus me pencher sur l’origine et la façon de caractériser la chose, du pouvoir de transformation qui peut provenir de ce « sentiment » et surtout de la partie cachée, profondément introspective qui est sous-jascente.
Et tout ça en essayant de rendre le récit digeste et fun #Yolo !
Donc, déjà, pour mettre tout le monde d’accord, partons de la définition du dictionnaire Larousse : sur les 7 sens proposés (merci la langue française), il y en a quatre qui sont intéressants à explorer et qui, quelque part, permettent de définir le terrain de base du présent échange:
- Définition 1: Mouvement de dévotion qui porte un être vers une divinité, vers une entité idéalisée ; adhésion à une idée, à un idéal
- Définition 2: Intérêt, goût très vif manifesté par quelqu’un pour une catégorie de choses, pour telle source de plaisir ou de satisfaction
- Définition 3: Affection ou tendresse entre les membres d’une famille
- Définition 4: Inclination d’une personne pour une autre, de caractère passionnel et/ou sexuel (NDLA: notez le et/ou…)
Néanmoins, quelque chose de commun à ces définitions est que, globalement, le sens d’orientation de l’action d’aimer provient de soi pour se diriger vers un objet/personne extérieur/différent de soi: de l’intérieur, vers l’extérieur.
Ainsi, l’Amour dont nous allons parler nait en nous pour définir et créer du lien avec une entité (objet, personne, idée) dans l’objectif avoué que ce lien devienne fusionnel: quelque part, le fait d’aimer nous fait « vouloir » incorporer le sujet de cette affection à la construction même de ce que nous sommes que ce soit sur le plan spirituel, conceptuel ou plus basiquement charnel.
La transformation opérée: aimer et être aimé
Bien qu’il opère visiblement et tangiblement des modifications physiologiques au sein de notre corps, l’amour n’est pas classé par la sphère de recherche psychanalitique comme une émotion « primaire » (c.f travaux de Robert Plutchik, assez unanimement reconnus et visibles, issus d’un courant de pensée darwiniste, et synthétisés par la « roue des émotions » que vous pouvez retrouver ici (avec les explications qui vont bien)).
Les émotions primaires ou primitives sont ainsi reconnues en partant du postulat qu’elles sont « communes » à l’ensemble du règne animal: la joie, la confiance, la peur, la surprise, la tristesse, le dégoût, la colère et l’anticipation. De ce que j’ai pu lire sur le sujet, globalement dans les travaux « en vogue » sur la caractérisation et la classification des émotions, ça a plutôt pas mal l’air de faire l’unanimité: amour = joie+confiance. Voilà, passez votre chemin braves gens (en gros, modulo les nuances) !
Néanmoins, de mon point de vue, l’amour (positif) et la haine (négatif) sont les deux facettes de la même pièce. L’homme étant un animal social, cette pièce parait indispensable à notre construction en tant qu’être humain, cette construction se faisant nécessairement via l’interaction et via un lien nous poussant ou nous éloignant de sujets extérieurs (objet / animaux / personnes), notre compréhension et notre appropriation (intégration à la construction de notre personne) de ces derniers forgeant petit à petit notre « identité » au fil de ces interactions.
Emotion assez violente car reposant sur des bases hormonales proches de besoins primaire (rappelle toi, besoins charnels, notion de groupe constitué stable propice à la croissance de la progéniture (famille) => perpétuation de l’espèce), l’Amour impacte indéniablement notre perception du sujet aimé et, au delà (et c’est là que je veux en venir) nous impacte nous même dans la construction de « qui » nous sommes.
Par contre, lorsque l’on est à l’autre bout de la flèche, c-a-d lorsque l’on est soi-même l’objet de l’Amour, c’est un peu plus simple: soit c’est réciproque, et du coup l’on peut tirer pleinement les bénéfices de cette expérience de vie positive (mais forte, on y reviendra), soit ça ne l’est pas ou pas vraiment et là, suivant l’éducation de tout un chacun, ça se passe plus ou moins bien suivant que cet amour non désiré soit perçu ou pas comme une intrusion, donnant à des réactions allant de l’indifférence au rejet violent, ce qui n’est pas forcément sans conséquences pour celui ou celle qui Aime.
Donc aimer nous transforme, oui, positivement ou négativement, presque personne n’est vraiment insensible à l’action de l’amour, tant ce sentiment fait partie intégrante de notre construction, qu’il soit positif ou négatif.
Z’avez noté le « presque » ?
Si quelqu’un filait le mode d’emploi, ça serait mieux…
Parce que le hic est là, dans cette histoire, j’ai l’impression que pas mal d’entre nous se sont retrouvé au début assez seul avec des sensations bizarre que l’on ne sait pas expliquer lorsque que untel(le) te parle ou lorsque l’on évoque tel ou tel sujet ou lorsque tu vois tel objet, tel paysage, que tu visite tel lieu, etc.
Et envahi par des sentiments nouveaux et forts, perso, et je pense que ça a du arriver à d’autres, on ne sait pas trop quoi en faire parce que, mine de rien, ça prend de la place, ça bouscule un intérieur que l’on a parfois pris des années à ranger et puis bon, y’a plus confort quoi.
Et c’est là qu’on reparle des gens du « presque »: devant cette déferlante, certain(es) choisissent inconsciemment ou délibérément, de se fermer purement et simplement, de se couper de ce type d’émotions pour ne pas avoir à les gérer.
Et inconsciemment, s’entraînent, au fil des années (faut dire que le monde dans lequel on vit aide pas mal aussi à ce niveau là, de par son niveau de superficialité toujours croissant), à ne plus laisser un « ressenti vrai » impacter la construction de leur identité, ne serait-ce qu’en l’approchant.
Ce qui prive d’une condition de base de l’Amour: créer un lien entre soi et quelque-chose d’extérieur. Cela peut aussi être lié à un mécanisme involontaire de « défense » pour ne pas avoir à assimiler d’un coup un surplus émotionnel. L’ennui c’est que sans Amour, ce point étant un élément constructeur de notre personne, au fil du temps, en n’évoluant pas, notre intérieur se flétrit et se rabougrit en étant conforté par des schémas de vie figés auquel notre environnement mécaniquement s’ajuste. C’est comme construire un cercueil et s’allonger dedans en attendant que quelqu’un ferme le couvercle.
Jusqu’au jour où, et la nature est quand même bien faite, l’Amour attrape les gens par surprise et, comme une terre desséchée boit l’eau, ce qui était fermé s’ouvre et revit à nouveau.
Au final ?
Pour terminer cet article, je ne te souhaite qu’une chose, d’aimer chaque jour de ta vie et d’être béni par la Grâce d’être aimé. L’amour que je cherchais dans les Hommes, je l’ai trouvé ailleurs et chaque jour il me comble davantage. Que ce soit auprès de ton/ta BAE, de ta Famille, de tes proches ou ailleurs, très cher(e) lecteur/lectrice oui, que ce soit pour une nuit, pour une semaine, un mois, un an ou pour une vie, je te souhaite de trouver l’Amour.
#ByTontonMathias #AlwaysWithLove