Hello les gens ! Peu de choses me surprennent encore, même si je rêverait de m’émerveiller d’un rien. Mais là, la surprise est complète et totale. Ce 28 Mars 2025, Jessie Reyez a donné au #Peuple un album comme, de mon point de vue, on en a rarement entendu.
Un album surprenant et musicalement très riche
Déjà, de base (comme d’habitude vous direz), Jessie Reyez, c’est pas franchement une artiste que je suis particulièrement. Originaire de Toronto, son style oscille entre le Rap US, la PoP et Le R&B. Début de carrière en 2014 avec des choix de titres engagés, elle rejoint la maison Island Records en 2017. Elle s’illustre par la suite par plusieurs featurings avec des artistes connus (dont certains contribuent par des featurettes sur Paid In Memories).
Parmi ces artistes, sans tous les citer, Lil Wayne, Billie Eilish, Sam Smith, Miguel. Paid in Memories est du coup, son troisième album et reflète assez fidèlement sa ligne directrice jusque là: l’amour (ou du moins ce qu’on croit que c’est), la peur du rejet, les violences faites aux femmes, les relations toxiques, …
Ce qui au final est surprenant c’est la très grande facilité et la justesse avec laquelle elle passe d’un style musical à un autre sans que cela sonne « faux ». Exemple avec **BEGGIN 4 LUV** ou l’on a du Rap, R&B puis avec **PSILOCYBIN & DAISIES** où on est carrément sur du Rock/Pop.
Sans que ça sonne faux. Sans qu’on aie la même impression que quand Beyonce chante de la country ou Admiral fait du Zouk. Tout est à elle et rien de la définit en même temps.
Cudn’be me: titre phare de l’album ?
Alors honnêtement, ce son là est doux et je comprends l’histoire très très bien pour l’avoir vécue 10 000 fois. La promo est vraiment sweet, à coup de versions live, de mini vidéos toutes plus mimi les unes que les autres.
Une des vidéos teaser du titre « phare » de l’album « Paid in Memories » : Cudn’t be me. – Source : @jessiereyez
Alors oui oui, on vous voit les gens, oui oui, elle est toute mimi dans sa petite robe et tout et puis j’entends déjà les « Ouais, dog, on te connait ». Bon, histoire de dissiper les malentendus et les mauvaises interprétations, je vous mets la version « Live performance » YouTube juste en dessous.
On apprécie fort la featurette de Sam Smith à la fin. Globalement, le son est hyper doux, travaillé correctement, juste, rien à dire.
En filigrane: la perspective des choix de vie que l’on ne considère vraiment qu’après, lorsque l’on prends le recul vers le milieu de la trentaine. Dans ces vies où l’on choisit plus facilement une situation que la romance, au moment dans la vie où on commence à vraiment construire, se construire, se questionner sur « le temps qui reste ».
Du coup, Cud’nt be me, c’est le titre qui est poussé en avant en ce moment sur sa promo, mais perso ce n’est pas celui que je préfère parce que tout simplement il ne me parle pas. En vrai, si j’y réfléchis, plus comme ça.
En conclusion, une réalisation unique qui « flirte » avec le #Mainstream sans tomber dedans
Honnêtement, j’écoute l’album en boucle, tout est « bon ». Mais en top préférence, j’ai deux arrivent en ex-aequo :
- **PSILOCYBIN & DAISIES** – c’est frais, c’est rock, ça parle de la #Vie et d’aimer comme si demain n’existait pas
- **NIGHTS WE’LL NEVER HAVE** – que l’on pourrait presque considérer comme la suite logique, quand on y repense et quand le rideau retombe
Here’s to the nights we’ll never have, two lovers who weren’t meant to be. It’s so fucking tragic, all of the passion, that I’ll give to men who don’t even come close.
Nights we’ll never have – Jessie Reyez – Paid in Memories
Vous le comprendrez encore plus si vous êtes anglophones, c’est très facile d’avoir un énorme coup de cœur pour cet album et cette artiste pour une simple raison: c’est un pur rappel de vivre pleinement vos vies les gens ! Dans tout ce qu’il y a de beau et de moche. De connu ou d’inconnu.
Parce qu’il n’y a pas d’hier et qu’il n’y a pas de demain.
Il n’y a que maintenant qui compte.
#WithLove #ByTontonMathias #Enjoy
