Oui, voilà, je sais, j’ai pas mal teasé sur des sujet d’articles (Fifty Shades of Dlo, #Rounini pou ki sa) et puis au final rien n’est sorti et je vous ponds un truc qui a rien à voir sur une chanson d’Etta James interprétée par deux illustres inconnus…
Ben vous savez quoi ? Je pense au fond que ça a tout à voir…
Welcome Back, c’est #TontonMathias et un jour peut-être qu’au lieu de vous écrire je vous ferai des vlogs (xptdrr, sii sii j’y pense mais c’est du taff…).
Un peu d’histoire sur la chanson en question
Chanteuse incontournable de soul, jazz et visionnaire en son temps sur le RNB, Etta James est née en 1938 à L.A. pour s’éteindre le 20 Janvier 2012 à Riverside (Californie). Née d’une mère afro-américaine, qui avait 14 ans à sa naissance, elle n’aura jamais connu son père, qui lui était d’origine européenne. Sa voix et ses interprétations inspireront à la fois les artistes de son temps (dont Janis Joplin) et une bonne partie de nos chanteuses « à voix » contemporaines (Christina Aguilera, Adèle, Beyoncé, …)
En 1960, Etta interprète pour la première fois le titre « At Last », écrit à l’origine par Mack Gordon et Harry Warren et lui fera prendre la dimension icônique qu’il a aujourd’hui. Sa voix unique ainsi que son interprétation envoûtante feront entrer le titre au « Grammy Hall of Fame » en 1999.
Définitivement romantique, étonnament simple, la chanson raconte l’histoire d’un amour longtemps attendu et qui enfin est à portée de coeur. Pas étonnant que le Président Obama et sa première dame l’aient choisie pour leur première danse lors du Neighborhood Ball, soirée donnée en l’honneur de son investiture en tant que Président des Etats-Unis. Elle sera d’ailleurs interprétée par Beyoncé à l’occasion, ce qui déclenchera quelques brèves polémiques (notamment vis à vis d’Etta James).
Et donc, à propos de cette cover ?
L’interprétation que je vous propose de découvrir aujourd’hui est réalisée par deux artistes en devenir que j’ai connu via une plateforme de partitions de guitare (oui, je tchoke un peu).
Et en fait, l’histoire derrière est belle aussi. Marah Lueders a commencé à apprendre à jouer de la guitare pendant le premier confinement, mettant au fur à mesure ses progrès en ligne sur la dite plateforme. De collab en collab sur la plateforme, elle finit par croiser le chemin de R Chap, tout aussi passionné, mais qui pour le coup touche un peu plus.
Et voilà, bim bam boum, enregistré à distance par les deux, une collaboration qui se laisse franchement écouter et, comme je me plais souvent à le dire, ramène un peu de douceur dans ce monde de brutes. L’histoire ne dit pas les liens qu’ils ont conservé suite à cette collaboration mais chut, rêvons un peu 😉
C’est tout pour moi, comme toujours #WithLove #ByTontonMathias !
